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Violence contre les enfants: Patouch pense que les chiffres sont plus élevés

Lundi la police cantonale a annoncé que 213 infractions contre des mineurs ont été dénombrées en 2018. L’association Patouch estime que ce chiffre est en fait dix fois plus élevé.

26 mars 2019, 17:01
Patouch veut intégrer ses formations dans le cursus officiel afin d'améliorer la chaîne de prévention.

«Même un seul cas sera toujours un cas de trop». Lundi, lors de la présentation des statistiques 2018 de la police cantonale, Frédéric Favre, conseiller d’Etat chargé de la sécurité, a annoncé que la lutte contre les actes de violence visant des mineurs allait devenir une priorité. La police a en effet recensé 213 infractions dont 65 d’ordre sexuel pour l’année 2018.

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Des chiffres trompeurs selon Bernard Jaquet: «D’après la dernière étude Optimus réalisée par les universités de Lausanne et de Zurich, seul 10% des cas de violence sont connus par l’autorité». Le président de l’association Patouch, qui va fêter cette année ses 15 ans, estime donc que 2130 mineurs sont victimes de violence chaque année. «À ce terrible chiffre, il y a lieu d’ajouter les mineurs auteurs de violence, probablement plus de mille chaque année».

Si Bernard Jaquet salue le fait que police et conseiller d’Etat aient décidé de faire de ce thème une priorité, il propose d’aller plus loin. «Nous dispensons des cours dans les classes. Ces formations sont certifiées. Les intégrer au cursus officiel améliorerait la situation». Le spécialiste ajoute: «Cela permettrait d’ajouter un outil performant à la chaîne de prévention.»

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