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Biodiversité vs béton-goudron-gabion. La chronique de Raphaël Arlettaz

24 juil. 2019, 12:00
Raphaël Arlettaz, Professeur de biologie de la conservation, Université de Berne.

Je l’écrivais déjà dans ma rubrique du 26 juin – qui portait sur l’entretien trop intensif des talus de routes et de cours d’eau: l’explosion tous azimuts des activités humaines repousse la nature dans ses derniers retranchements. Au point que nous assistions aujourd’hui à la sixième extinction de masse que la Terre ait connue. Et nous en sommes la cause. Il nous faut donc envisager de réintégrer de la biodiversité partout où c’est possible. A défaut, ce seront des pans entiers de notre économie qui risquent de s’effondrer. On pense bien sûr aux insectes pollinisateurs qui déclinent partout, mettant en danger la production agricole.

A lire aussi : Biodiversité en Bordurie. La chronique de Raphaël Arlettaz

En Valais, c’est sans conteste dans les régions de plaine et sur les coteaux ensoleillés que la biodiversité a subi les pertes les plus massives, en raison d’une occupation et d’une utilisation très intensives...

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