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«Ce que j’aime à Saint-Maurice, c’est…»

Guy-François Panchard est un Agaunois pure souche. Sa préférence va au quartier de la Petite Californie, où il est né et dont il est gouverneur à vie.

02 oct. 2018, 15:30
Guy-François Panchard en «son» royaume avec «Bear Flag», le drapeau officiel de la Californie.

Il a longtemps dansé au Vieux-Pays, a défendu les couleurs du FC Saint-Maurice en 2e ligue et joue depuis 30 ans aux Tréteaux du Parvis. Fidèle de la Revue depuis les débuts, il y brocarde sans gêne les personnalités du cru.

«Trop indépendant», il n’a jamais voulu être prince de carnaval mais est membre d’honneur de la fanfare municipale, même s’il n’y a jamais joué. Surtout, Guy-François Panchard «règne» sur la Petite Californie d’Agaune, pittoresque quartier de Saint-Maurice où il est né en 1950.

Ce qui fait la richesse de votre ville?
L’Abbaye, qui a fêté ses 1500 ans, et son trésor. Mais aussi son collège, ainsi que la HEP et le cycle d’orientation. Ces institutions pédagogiques attirent chaque jour 1500 étudiants qui font vivre la ville. C’est important, surtout maintenant que l’armée et la gare ont perdu leur importance chez nous.

Un endroit pittoresque que vous aimez faire découvrir?
La Petite Californie, dont je suis le troisième gouverneur. C’est un coin tranquille, sauf quand le Rhône rentre dans ma maison… En octobre 2000, l’eau est montée jusqu’à 1,5 m dans mon salon, en dix minutes. Depuis, la berge a été rehaussée.

Ce quartier, qui était autrefois le quartier pauvre de la ville, évolue et devient joli. Plusieurs bâtiments ont été rénovés et le sculpteur sur pierre Julien Marolf et l’artiste montheysan Faro y ont ouvert la galerie d’art Contre-Contre. Ça anime bien le coin.

Le bistrot dans lequel vous vous rendez à l’heure de l’apéritif?
(Prudent)… Comme je suis spécialiste importateur de bières, je ne fais pas de jaloux. Je les fréquente tous, du haut en bas de la Grand-Rue.

 

 

Un lieu où vous ressourcez?
Les Bains de Lavey, où j’aime bien faire trempette pour me détendre. Ils ne sont pas à Saint-Maurice mais tout proches.

Il y a aussi la chapelle du Scex: je discutais volontiers avec Nicolas Buttet quand il était ermite là-haut. Mais il y a 400 marches à monter…

La manifestation qui vous séduit? 
Le Marché monastique. Unique en son genre, il attire la foule, de toute la Suisse mais pas seulement. J’y présente avec mon épouse les bières trappistes brassées dans des monastères et je ne connais pas le quart des visiteurs! C’est un événement exceptionnel.

Ce que vous voudriez voir évoluer?
La convivialité. Car hormis lors du marché monastique, du festival Nuances Pop ou de Lumina, il n’y a pas grand monde dans la Grand-Rue. Les quartiers extérieurs n’y sortent pas.

Il manque aussi des commerces, même si la nouvelle galerie Oblique de la FOVAHM, avec la belle exposition de Christine Aymon, est bien faite.

 

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