«Geneviève? J’avais 12 ans, c’était déjà elle qui me photographiait quand je disputais mes premiers concours…» Michel Darioly, organisateur de plusieurs épreuves hippiques en Valais, sourit de l’anecdote. Parce qu’il en a 55, aujourd’hui. Et que Geneviève de Sépibus, – très – alerte septuagénaire, est toujours là. Lui ne monte plus. Elle, par contre, n’a pas quitté sa position préférée, tout près d’un obstacle.
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Quel que soit le temps, la température ou l’heure, Geneviève de Sépibus, née à Lausanne, française par sa mère, valaisanne par son père, citoyenne de Genève, ne lâche pas son boîtier. Du premier au dernier concurrent, elle est là. Fidèle. Des heures durant. «C’est normal, je ne voudrais pas manquer un concurrent qui pourrait gagner», s’étonne-t-elle presque de la remarque. «Par contre, je ne fais pas la remise des...