Depuis le week-end dernier, à l’exemple des chants des confinés italiens, un nombre grandissant de personnes applaudissent tous les soirs à la même heure depuis leur balcon pour encourager le personnel soignant du pays engagé dans la lutte contre le coronavirus.
Le pouvoir de la musique sur l’âme et le corps
Etabli à Lausanne, le Leytronain Benoît Schmid a été particulièrement ému par cet élan de soutien. «Entendre tout mon quartier qui applaudissait en synchro, ben ça m’a foutu les poils», écrit-il mardi sur sa page Facebook.
Alors il a décidé de pousser cette vague un peu plus loin. Et d’y adjoindre de la musique. Mais pas n’importe laquelle: le «Canon en ré» de Johann Pachelbel, diffusé à une fréquence précise de 432 Hertz. «Dans mes recherches sur les pouvoirs méconnus de la musique, j’ai trouvé une explication claire et passionnante. En gros, notre corps est plein d’eau et les fréquences harmoniques donnent de l’entrain à nos cellules et à notre moral», explique-t-il.
«Pour se souvenir qu’on vit ensemble, déjà»
Et Benoît Schmid d’enjoindre toutes et tous à sortir leurs enceintes, ordinateurs et autres systèmes de diffusion du son «à 21 heures tapantes, pour offrir une attention encourageante pour ceux qui sont au front». Et «pour se souvenir qu’on vit ensemble, déjà».
Et si les stations de radio veulent aussi jouer le jeu, c’est encore mieux, il n’y aurait qu’à mettre la radio très très fort», conclut-il.