Il souhaitait des élections au système majoritaire, sans liste ni parti, «afin de choisir des personnalités qui s’engagent pour la collectivité et non pour une étiquette». Le président, Werner Grange, avait annoncé en décembre dernier qu’il désirait modifier le système électoral actuel en le soumettant à votation, le 9 février prochain.
Par une initiative citoyenne seulement
Mais le passage d’un système proportionnel à un système majoritaire lors d’élections communales n’est pas de la compétence du Conseil municipal, comme nous l’explique Maurice Chevrier, chef du Service des affaires intérieures. «Seul le cinquième des citoyens d’une commune de moins de 1500 habitants peuvent proposer, par le biais d’une demande, le changement de système électoral et provoquer une votation. Ici, le Conseil communal s’est octroyé une compétence qu’il ne possède pas.»
Il appartient donc aux Gingolais de décider s’ils veulent se prononcer sur cet objet, éventuellement en mai prochain.
Reporter aussi la 2e votation
Concernant l’abaissement du nombre de conseillers, de 7 à 5, qui aurait également dû être voté le 9 février, il a aussi été décidé de le reporter. «Ici, la démarche est de la compétence du conseil mais le moment est mal choisi. Une initiative citoyenne pourrait également interférer dans ce processus. Cas échéant, mieux vaut coupler les deux votations en mai», déclare Maurice Chevrier.
Dans notre canton, les élections communales se déroulent principalement au système proportionnel. Seule une vingtaine de communes haut-valaisannes réalisent ces élections au système majoritaire. Saint-Gingolph pourrait donc être la première commune du Valais romand à modifier son système électoral.
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