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Valais: les APEA du passé s’apprêtent à être professionnalisées

La professionnalisation et la cantonalisation des autorités de protection de l’enfant et de l’adulte sont en marche. Le Grand Conseil valaisan est entré en matière mardi sur une modification de la loi visant à réformer le maillon le plus critiqué d’un domaine ultrasensible.

15 déc. 2020, 19:53
Le Grand Conseil s’empare cette semaine de la réforme des APEA.

Elles prennent des décisions très sensibles et souvent controversées. Célèbres malgré elles pour avoir régulièrement défrayé la chronique en Valais, les autorités de protection de l’enfant et de l’adulte (APEA) font l’objet de nombreuses contestations auprès de l’Etat. Il faut dire que le Valais est le dernier canton à ne pas avoir professionnalisé ces organes qui placent des enfants ou des adultes, gèrent des fortunes parfois colossales de personnes séniles, fixent des pensions alimentaires et attribuent la garde d’enfants de parents non mariés.

A lire aussi : Valais: l’histoire d’un tuteur qui a fait perdre 7,2 millions à l’Etat (15 juin 2018)

Le Conseil d’Etat et le Grand Conseil ont conscience du problème. Cela fait des années qu’ils veulent réformer ces organes intercommunaux jugés désuets, en les professionnalisant et en les cantonalisant. Les choses avancent gentiment. Mardi, le Parlement est entré en matière sur une modification concrète du cadre légal dont il débattra des détails, une première fois jeudi.

Type de professionnalisation débattu

Le projet – qui est l’un des thèmes clés du mandat du conseiller d’Etat Frédéric Favre (PLR) – propose de réduire le nombre d’APEA de 23 à 9, afin de permettre l’engagement de professionnels. Car c’est bien là tout l’enjeu: les membres des APEA, ainsi que les curateurs et les tuteurs sur le terrain, devraient désormais avoir suivi certaines formations. Lesquelles? Les différents prérequis exigés ne font pas encore l’unanimité parmi les députés. Avec le financement des futures APEA, c’est ce point qui sera le plus débattu jeudi. Puisque le principe d’une réforme semble désormais acquis même par le Haut-Valais, pour autant que le nombre d’APEA ne soit pas inférieur à neuf.

En savoir plus : APEA en Valais: le conseiller d’Etat Frédéric Favre veut les professionnaliser (10 décembre 2018)

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