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Hockey: cette fois, le HCV Martigny a sa licence et peut revendiquer la promotion

La commission des licences de la ligue nationale autorise le club valaisan, candidat à la promotion, à disputer un éventuel barrage. La saison passée, il s’était vu refuser ce sésame.

03 févr. 2020, 18:47
Cette fois, le HCV Martigny peut se concentrer sur la glace. Et rien que sur la glace.

«C’est un soulagement.» Nicolas Burdet a obtenu de la commission des licences de la ligue nationale le feu vert pour disputer un éventuel barrage de promotion face au dernier de Swiss League. Le HCV Martigny peut donc revendiquer, cette fois, une place à l’échelon supérieur en cas de succès sur la glace. Pour rappel, en 2019, il s’éviter vu refuser ce sésame alors qu’il disputait la finale des play-offs face à Sierre. «C’est une décision qui va libérer l’esprit des joueurs», apprécie le directeur général du HCV Martigny. «Elle va nous permettre aussi d’économiser de l’énergie et de nous concentrer sur l’aspect sportif.»

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Le capital-actions a été augmenté

Le club a jusqu’au 10 février pour signer et retourner les documents. C’est surtout financièrement que le HCV Martigny a pu apporter davantage de garanties à la commission des licences et influencer positivement, cette fois, sa décision. «Nous avons procédé à une augmentation substantielle du capital-actions l’été passé. Cette action a probablement eu un effet positif aux yeux des décideurs de la ligue même si les personnes qui soutiennent le club sont toujours les mêmes. Nous profiterons des play-offs et de l’engouement pour ouvrir le capital-actions.»
Le club a également clarifié certaines affaires du passé. 

Les bandes devront être changées

Il restera encore au HCV Martigny, en cas de promotion sportive, à obtenir sa licence de jeu pour la Swiss League, à l’instar de tous les autres clubs. A ce niveau, l’infrastructure ne répond pas encore à toutes les conditions. Le Forum devra notamment, et surtout, être équipé de bandes flexibles, lesquelles sont obligatoires en ligue nationale. L’investissement s’élève à un peu plus de 200 000 francs. «Nous sommes en discussions avec la Ville afin de mettre ces bandes aux normes», poursuit Nicolas Burdet. «Il en va, prioritairement, de la sécurité des joueurs.»

D’autres aménagements devront être effectués. Le banc des visiteurs, long de huit mètres, devra être allongé de quatre mètres supplémentaires. Dans le vestiaire visiteur, là encore, les mètres linéaires de banc sont encore insuffisants. «Ce sont des travaux pas bien compliqués à effectuer afin d’obtenir, le cas échéant, notre licence en avril prochain.»

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