Le conseiller fédéral Ueli Maurer, a été très clair mardi soir à Sion, alors qu’il participait avec le conseiller d’Etat Maurice Tornay à une rencontre avec la population sur la troisième réforme de l’imposition des entreprises RIE3, soumise à la votation populaire du 12 février prochain: «RIE3 n’est pas une arnaque comme certains voudraient le laisser croire. Le signal d’un non serait dangereux pour la Suisse.»
Peu auparavant, devant la presse, le chef du département fédéral des finances avait détaillé sa pensée : «si l’on n’accepte pas la solution proposée, il faudra remettre l’ouvrage sur le métier et trouver une autre solution. Cela prendra deux ou trois ans pendant lesquels les entreprises internationales vont adopter une position attentiste. Certaines, établies en Suisse, n’investiront plus, d’autres attendront avant de décider de venir chez nous. Et je crains que des sociétés quittent la Suisse. Aussi est-il important pour notre pays de se profiler maintenant, d’autant plus avec le Brexit qui va améliorer l’attractivité de la Grande-Bretagne.»
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