Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Sion: la faillite de l’Hectolitre laisse des traces

Après la faillite du bar l’Hectolitre, le gérant réclame près de 60 000 francs à son ancien employeur qu’il va poursuivre pénalement. Une serveuse, enceinte, n’est pas couverte par l’assurance perte de gain maladie comme l’exige la loi.

24 sept. 2019, 18:00
Loris Luzzi et Chloé Olivera Cruz ont plusieurs contentieux à régler avec leur ancien employeur.

Le 2 août dernier, sans préavis donné aux employés et au gérant, le bar l’Hectolitre cessait toutes ses activités commerciales. Trois semaines plus tard, les administrateurs déposaient le bilan de la société Valhecto SA qui exploitait l’établissement. Ils évoquaient alors des problèmes de liquidités liées à une mauvaise gestion. Le gérant, lui, dénonçait un licenciement abusif et des accusations diffamatoires. Il va désormais poursuivre pénalement ses anciens employeurs pour faillite frauduleuse et escroquerie.

Un contentieux à 60 000 francs

La faillite – prononcée avant la résiliation des contrats de travail – touche cinq employés (un gérant, quatre serveurs). Ces derniers espèrent percevoir une partie de leur salaire de septembre après la liquidation agendée au 2 octobre prochain. «Mais on ne voit pas comment on pourrait récupérer de l’argent. Les administrateurs ne sont pas propriétaires des murs, il n’y a presque rien à vendre», avance Loris Luzzi, ancien gérant. Selon ses...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias