Salle de gym de Salins, vendredi soir, peu après neuf heures. Un tonnerre d’applaudissements ponctue le discours du président de Salins Nicolas Rossier. Son dernier discours. Du moins à l’occasion d’une assemblée primaire de sa commune. Salins a en effet vécu son ultime plénum. Le prochain, fusion oblige, aura lieu en 2013 dans la capitale. «Il y a beaucoup d’émotion ce soir. Surtout que de nombreux citoyens sont présents dans la salle.»
Pour le président, cette dernière assemblée primaire signifie aussi la fin d’une longue préparation. La préparation d’un mariage qui sera célébré le premier janvier 2013. Encore qu’avec 92% de citoyens favorables à la fusion, les fiançailles ne pouvaient pas mieux se dérouler. Nicolas Rossier est d’ailleurs très confiant pour la suite: «Tout se passe très bien. Nous travaillons en harmonie. Nous avons déjà pris de nombreux contacts afin de faire bénéficier la Ville de Sion de notre expérience. Nous voulons pérenniser ce qui a été fait.»
Un grand ciel bleu brille donc sur les deux communes? «C’est clair que du point de vue de Sion, le coteau est une inconnue. Mais cela ne va pas durer. Renato Salvi, l’architecte de la ville est récemment venu nous voir et plusieurs études sont prévues.»