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Sion 2026: il est temps de ne plus avoir peur de se brûler

Les politiques ont empoigné le dossier olympique. Le peuple, lui, attend un débat.

19 juin 2017, 18:13
Julien Wicky, journaliste au Nouvelliste.

C’était il y a dix-huit ans, jour pour jour. Le 19 juin 1999, le Valais se demandait s’il avait bien entendu ces mêmes mots: «And the winner is... Torino.» Pas superstitieux pour un sou, le nouveau conseiller d’Etat Frédéric Favre a choisi ce même jour pour ancrer officiellement le soutien politique à la candidature de Sion 2026. L’homme promet qu’il ne veut pas réécrire une troisième fois la même histoire. Celle qui se solderait par un échec devant le CIO, lors de sa session de Milan en juin 2019, où Thomas Bach pourrait préférer Innsbruck ou Calgary à Sion. On ne saurait alors lui rappeler les autres enseignements de l’histoire. C’était le 8 juin 1997, le peuple valaisan soutenait le projet par 67% des voix.

Autre époque, autre contexte, autre projet, nous rétorquera-t-on. Soit. Reste que le peuple assiste depuis des mois à une partie de tennis politique qui peine...

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