On utilise certainement un raccourci en la qualifiant d’appréciée ou de mal-aimée. Toujours est-il que c’est souvent de cette manière que la super-spéciale des casernes est décrite par les pilotes qui s’y aventurent depuis cinquante ans très exactement. «A son origine, elle a tout de même été créée pour le public, pour faire connaître encore davantage le rallye. D’ailleurs, elle n’emprunte pas un véritable tracé de notre discipline», confient Philippe Carron et Michel Rudaz, tous deux anciens champions de Suisse, présents en 1967 lorsque les participants du «Rallye du Vin» découvrirent pour la première fois cette spéciale en boucles.
«Ce n’est pas ici que les pilotes prennent leur pied. Elle permettait par contre aux organisateurs d’encaisser quelques sous puisque l’entrée y était déjà payante, comme aujourd’hui», ajoute le premier nommé en souriant. Si Philippe Carron avoue ne pas avoir forcément porté ce tracé dans son cœur, Michel Rudaz, double vainqueur...