Nicolas Lüchinger se prépare pour un déplacement particulier. Celui qui l’amène à Vaduz ce week-end pour y affronter le club local sous le maillot du FC Sion. Trois heures et demie de car au départ de Martigny alors que vingt-six kilomètres routiers séparent Oberriet, son village natal où réside toujours sa famille, et la capitale du Liechstenstein. «C’est drôle de dormir à l’hôtel alors que l’on se trouve à dix minutes de la maison, avoue la révélation de ce début de saison. J’ai déjà vécu cette situation lors du dernier championnat avec Chiasso. Nous nous étions arrêtés à moins d’une demi-heure d’Oberriet.»
Un français fluide
Le natif de la vallée du Rhin s’exprime dans un excellent français. «Je l’ai appris à l’école.» Cette aisance linguistique naît-elle d’un héritage de sa maman aux origines guadeloupéennes? «Non, elle ne nous a pas parlé en français.» Ses racines insulaires colorent sa peau d’une...