Il en fallait du courage, de la passion et, peut-être, un brin de folie pour s’attaquer à l’adaptation théâtrale de l’un des chefs-d’œuvre de la littérature, le fameux «Don Quichotte» de Miguel de Cervantes. C’est ce que la troupe sédunoise Nova Malacuria et son metteur en scène Stéphane Albelda ont tenté, après le succès retentissant de «Dracula» en 2017.
La nuit commence à tomber sur l’amphithéâtre du collège des Creusets où se dresse les tréteaux. Le soleil, timide, disparaît peu à peu derrière les montagnes, lentement, comme s’il voulait, lui aussi, assister au spectacle. La pluie, tapie dans l’ombre, hésite à faire son entrée. Peu à peu, le public fait son apparition. Dans l’air, une certaine agitation, un sentiment mélangé d’enthousiasme et d’appréhension. Ce soir, c’est la première de cette adaptation, étonnante sur le papier. Les membres de la troupe ne savent pas encore comment la pièce va être perçue....