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Le carillonneur n'est pas Ch'ti

François Roten est carillonneur. Il joue à l'abbaye, où il a bataillé pour parvenir à créer l'instrument dont il rêvait.

03 août 2010, 05:03

«Dany Boon fait beaucoup trop de mouvements par rapport à la partition», sourit le chanoine François Roten. Le carillonneur de l'abbaye de Saint-Maurice parle en expert. Depuis 2004, il joue d'un instrument très similaire à celui de «Bienvenue chez les Ch'tis».

Les deux poings bien fermés, il tape sur des bâtons qui, grâce à un système complexe de câbles et de ressorts, actionnent 49 cloches avec une grande précision. Il est enfermé dans une petite cabane en bois. Autour de lui, l'espace n'est qu'acier et bronze.

«C'est très différent des carillons valaisans», raconte-t-il.

Dans le clocher de l'abbaye, la tradition flamande instaurée par François Roten cohabite avec les cordes et les pédales propres à la méthode du Vieux-Pays. «Nous souhaitons préserver notre culture mais il faut reconnaître que l'instrument nordique présente beaucoup plus de possibilités. Je peux jouer n'importe quel morceau de musique sur le grand carillon», assure-t-il.

Du spirituel...

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