Jean Zermatten, on pensait que vous resteriez à la tête de l'institut que vous avez créé il y a dix-neuf ans jusqu'à votre mort?
Le conseil de fondation aussi (rires). Plus sérieusement, je pars en assurant une certaine continuité. Ma sous-directrice qui travaille avec moi depuis quatorze ans va reprendre mon poste et je vais mener à bien encore certains projets pendant deux à trois ans. Par contre après, pas question de rester au conseil de fondation. Ce ne serait pas sain.
Vous partez l'année des 25 ans de la convention des droits de l'enfant, tout un symbole?
On peut dire que je pars alors que l'on n'a jamais autant parlé de cette problématique. Grâce à cet anniversaire, mais aussi grâce au Prix Nobel de la paix donné à la jeune Pakistanaise Malala pour son combat contre l'exploitation des enfants et leur droit à l'éducation.
Vous avez été surpris par...