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Evasion au Ministère public à Sion: le prisonnier a fait le coup des béquilles

Pour échapper à ses gardiens le 6 décembre, le présumé meurtrier de Martigny a feint une blessure pour ne pas être entravé durant son transfert. Un témoin raconte sa rencontre avec le fuyard.

20 déc. 2018, 12:01
C'est en quittant les bureaux du Ministère public à Sion que le détenu s'est fait la malle en laissant ses béquilles sur place.

L’homme qui s’était évadé à Sion le matin du 6 décembre, à l’issue d’une audition au Ministère public, a usé d’un vieux stratagème pour tromper ses gardes. En effet, il aurait simulé une blessure en prison pour obtenir le droit de se déplacer avec l’aide de béquilles, sans être entravé par des menottes aux mains, ni de chaîne aux pieds.

Des cannes dont, de toute évidence, il n’avait pas vraiment besoin, puisqu’il les a abandonnées devant le Ministère à la rue des Vergers, sous le nez de ses accompagnateurs, avant de prendre la tangente au pas de course. «Il a bien joué son coup», commente une personne présente.

Quelle blessure?

Le fuyard s’est peut-être inspiré d’un cas similaire survenu à Nyon en 2011. Une chose est sûre, sa blessure, si elle n’était pas feinte, n’était en tout cas pas assez grave pour l’empêcher ni de marcher ni même de courir...

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