«Je ne suis absolument pas le fils spirituel d’Oswald en photographie. C’est une contre-vérité totale...» Des propos tranchés, qui disent bien que le lien qui unit RobertHofer et Oswald Ruppen est plus profond et complexe qu’on a parfois pu l’écrire. «Il détesterait que je le considère comme un maître à penser.Je dirais qu’il était pour moi plutôt un maître à vivre,un deuxième père...» Car Robert Hofer, témoignant d’un respect et d’une reconnaissance infinis envers son mentor, décrit sa formation vécue auprès d’Oswald Ruppen comme «la chance» de sa vie. Et pas simplement celle d’une vie professionnelle bien remplie.
De la nuance dans les mots donc, comme une recherche de la ligne claire, qui caractérise le travail des deux photographes. Tous deux partagent en effet une envie d’être dans une certaine immédiateté, d’effleurer, voire de saisir, le réel, le vrai... Car jusqu’à sa rencontre déterminante avec le photographe fri bourgeois Benedikt...