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Comment l'Eglise valaisanne va nous aider à intégrer le nouveau "Notre Père"

Ce sera finalement pour Pâques 2018. Dès lors, il ne faudra plus dire "Et ne nous soumets pas à la tentation", mais "Et ne nous laisse pas entrer en tentation". Alors que les évêques suisses voulaient introduire le nouveau "Notre Père" pour ce mois de décembre, ils ont finalement revu le délai pour pouvoir avancer ensemble avec les autres églises.

28 juin 2017, 10:59 / Màj. le 29 juin 2017 à 12:37
Le "Notre Père" est profondément ancré dans les mémoires. Les dernières versions datent de 1945 et 1966.

Il va falloir revoir nos classiques. Un classique plutôt. Le "Notre Père" que l’on récite depuis l’enfance et qui subira un léger changement lors de la Pâques 2018. Alors que dans un premier temps, les évêques suisses pensaient pouvoir procéder au changement le 3 décembre prochain, date du premier dimanche de l’Avent, ils sont revenus cette semaine en arrière. But de la manoeuvre: avancer ensemble avec les autres églises chrétiennes qui avaient déploré le fait de ne pas avoir été consultées sur la question.

Fini, le Dieu tentateur

A la formule « Et ne nous soumet pas à la tentation », sera désormais bientôt préféré un « Et ne nous laisse pas entrer en tentation ». Une menue différence. De taille, pourtant, dans sa signification. « En effet, la phrase jusqu’aujourd’hui utilisée laisse entendre que c’est Dieu qui joue un rôle actif pour nous mettre à l’épreuve alors que la...

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