"Waouh, je suis trop content..." Nicolas Maret, les adducteurs en compote, la cuissette souillée de terre battue, témoin d'une chute lors du troisième set, peut laisser échapper une joie légitime. Il avait au moins deux bonnes raisons d'apprécier ce titre dans la catégorie reine. D'abord, c'est sans la moindre certitude quant à son niveau de jeu qu'il avait débarqué à Sion. Ensuite, il a dû puiser dans ses ressources physiques et morales pour s'imposer en trois sets, et deux heures de jeu, face à Romain Suard, un jeune Montheysan, âgé de 17 ans et en pleine ascension. "J'avais déjà eu besoin de deux heures et demie pour me hisser en finale face à Pascal Martig" , raconte-t-il. "D'ailleurs, j'étais tellement fatigué en finale que j'ai lâché tous mes coups. Je n'avais plus de pression, plus peur de rien."
Nicolas Maret était tellement mal embarqué, dans ce match, qu'il aurait pu...