Andy Rhis n'a pas encore digéré l'affront que lui ont fait les organisateurs du Tour de Suisse. Lorsque ceux-ci lui ont signifié, par fax, que l'équipe BMC ne serait pas invitée en juin prochain, il a d'abord cru à une blague. «Ils ont justifié leur décision en expliquant qu'ils n'avaient pas le budget, sans autre explication», relève le patron de BMC, qui n'a jamais hésité à ouvrir - largement - les cordons de sa bourse envers le cyclisme suisse. «Plus tard, on m'a demandé un soutien financier. Si j'étais prêt à sponsoriser l'épreuve (n.d.l.r.: on évoque un montant de 40 000 francs), BMC serait le bienvenu sur le Tour de Suisse.»
«Triste pour la Suisse»
Là-dessus, le sang d'Andy Rhis n'a fait qu'un tour. «Je me refuse à céder à une telle pression. En outre, c'est formellement interdit par l'UCI d'acheter son inscription sur une course. On ne peut pas...