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St-Léonard: la zone industrielle de Mangold se développe lentement mais sûrement

Homologuée en 1996, la zone industrielle de Mangold accueille à ce jour 14 entreprises. Sur le territoire de Saint-Léonard, 33 000 des 76 000 mètres carrés proposés sont encore disponibles.

17 mai 2018, 11:39
Six entreprises se sont installées sur la partie de la zone industrielle appartenant à la commune de Saint-Léonard. 33'000 mètres carrés sont encore inoccupés.

Quatorze, c’est le nombre d’entreprises qui parsèment à ce jour les 12 hectares de la zone industrielle de Mangold, située à cheval entre les communes de Sierre et de Saint-Léonard.

Mais alors que les 5 hectares qui se trouvent sur le territoire sierrois sont entièrement remplis, le secteur appartenant à la commune de Saint-Léonard paraît encore bien vide. Sur les 76 000 mètres carrés proposés, 33 000 sont inoccupés depuis 1996, année durant laquelle fut homologuée la zone industrielle.

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«Nous avons toujours eu la volonté d’y accueillir des industries actives et pourvoyeuses d’emplois, plutôt que des halles servant au dépôt de marchandises. Cela peut expliquer le fait que notre zone industrielle mette un peu plus de temps à se remplir», estime Claude-Alain Bétrisey, président de Saint-Léonard. 

Une visibilité offerte aux entreprises

Six sociétés générant près d’une trentaine d’emplois occupent à ce jour les terres léonardines de Mangold. Reste que si le développement de la zone est lent, il n’est pas loin de s’amenuiser. Une entreprise de carrelage va s’y implanter dans les mois à venir, tandis que dès l’automne, c’est la société sédunoise Gotec SA – spécialisée dans les pompes automatiques – qui va y bâtir son site de production. Ses 54 collaborateurs rejoindront Saint-Léonard au plus tard durant le premier trimestre 2020. 

Il faut dire que de par sa proximité avec l’A9, la voie ferrée et la route cantonale, la zone de Mangold offre aux entreprises qui s’y installent une belle visibilité. «L’un de ses atouts est également d’être à l’abri des crues du Rhône», poursuit Claude-Alain Bétrisey. «Côté finances, nous pouvons compter sur les retombées économiques liées aux locations des terrains, qui apprtiennent à la commune. Et l’arrivée d’entreprises peut évidemment amener de nouveaux habitants sur notre territoire.»  
 

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