28 mars 2016, milieu de la nuit, camping du Mazot, Salquenen. Le feu se déclare dans un mobile-home et se propage ensuite dans une installation inoccupée du Swissplage. Survenu quelques mois après l’explosion d’une bonbonne de gaz ayant impliqué la destruction de trois caravanes au Simplonblick de Rarogne, cet incendie pose certaines interrogations au sujet du non-respect des normes anti-feux dans les campings de la région. «Dès le 1er janvier 2015, les normes AEAI (ndlr: association des établissements cantonaux d’assurance incendie) ont été mises à jour, souligne Eric Senggen, chef de l’office cantonal du feu. Cela a impliqué une adaptation des distances dans les campings.» Des distances entre les installations pouvant aller de 4 à 6 mètres suivant le degré de combustibilité des parois extérieures.
Pourtant, inutile de se déplacer mètre à la main dans les campings de la région, pour se rendre compte que ces normes ne sont pas toujours respectées. «La loi est claire, l’administration communale est responsable des contrôles alors que l’office cantonal se charge de la surveillance et de la coordination générale.» Ainsi, chaque commune met en place une commission du feu chargée d’inspecter périodiquement dans les campings, de fournir un rapport écrit, ainsi qu’un plan de structuration de chaque parcelle. «Une formation a lieu chaque année pour les personnes chargées de ces commissions. De plus, nous incitons les communes à professionnaliser ce domaine.»
Retrouvez l'intégralité de cet article dans nos éditions papier et numérique du jeudi 7 avril 2016.