Dans le microcosme du streethockey national, ils sont ce que l’on appelle une exception: quatre joueurs provenant d’une équipe romande, les Sierre Lions, au cœur d’une Nati à fort accent alémanique. Un accent qui se retrouve d’ailleurs dans certaines expressions du cadet d’entre eux, Steve Kummer. «Je viens de Salquenen, alors je suis 100% bilingue.» L’attaquant de 21 ans n’est cependant pas le seul dont la voix trahit des origines non latines.
A ses côtés, Mario Paulik, débarqué de Slovaquie il y a de cela trois saisons, qui, comme son camarade de club, vivra ses premiers Mondiaux actifs sous pavillon helvétique. «J’ai été contacté il y a de cela un an et demi par le sélectionneur national, souligne le buteur du club valaisan de LNA. Il m’a laissé du temps pour réfléchir, mais je ne voulais pas rater l’occasion de disputer des championnats du monde, j’ai donc rapidement répondu positivement...