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Droit au but: l'interview d'Yves Allegro

Le foot un peu, beaucoup, passionnément… ou pas du tout. Douze personnalités valaisannes répondent à notre questionnaire. Aujourd’hui, Yves Allegro, ancien joueur de Coupe Davis, responsable des coachs à Swiss Tennis.

04 juil. 2018, 23:56
Yves Allegro, ancien joueur de Coupe Davis, désormais responsable des coachs à Swiss Tennis.

Quel est le plus beau but de votre vie?
J’étais gardien, j’en ai surtout encaissé. Il m’est arrivé de jouer dans le champ mais je n’en ai pas marqué beaucoup. Un ou deux, guère plus.

Celui que vous avez manqué?
En finale des juniors C de la Coupe valaisanne. J’en garde un souvenir très précis. Je jouais avec Grône. L’arbitre a sifflé pénalty pour nous. Comme personne ne voulait y aller, je me suis dévoué. Je l’ai raté et, derrière, nous avons perdu le match.

Plutôt Neymar ou Behrami?
Je suis plutôt fan de Neymar mais durant cette Coupe du monde, il m’énerve. Son comportement est nul. Ça reste un joueur hors du commun, meilleur que Behrami. Mais ce que celui-ci est capable de faire grâce à son travail et à son abnégation, c’est fabuleux.

La dernière fois que vous avez simulé?
Il y a trois ans, j’avais une réunion privée assez importante. Du coup, je suis tombé gravement malade...

Le tacle que vous mourez d’envie de donner...
J’ai taclé des personnes, mais ça ne m’a pas réussi. Je regrette les tacles parce qu’ils ne m’ont pas fait avancer. Je ne les ai pas bien vécus. Il y a d’autres solutions pour aller de l’avant. 

Ça vous arrive de vous sentir hors-jeu?
Plus d’une fois. Je me suis retrouvé dans des situations où je n’étais ni au bon endroit ni au bon moment. Je me suis senti hors-jeu le 10 juin dernier lors de la décision pour les Jeux olympiques. Là, j’étais complètement à contre-courant avec la majorité des Valaisans.

Un carton jaune, pour qui?
Aux trois joueurs suisses qui ont failli mettre leur équipe en péril. J’ai le sentiment que ce geste était prémédité. Je peux comprendre ce qu’ils ont vécu mais il n’y avait pas besoin de provoquer les supporters.

Une bonne équipe, c’est...
Aider son coéquipier pour atteindre un objectif commun. J’ai pratiqué un sport individuel mais j’ai toujours aimé l’esprit collectif de la Coupe Davis.

La scène que vous passeriez à la VAR...
La balle de match de ma première sélection en Coupe Davis. C’était en Roumanie. On avait gagné 10-8 au cinquième set. En raison de l’émotion, je ne m’en souviens plus. J’ai presque un «black out» sur cette balle de match. J’aimerais la revoir et, surtout, la revivre pour en profiter.

Vous êtes le plus grand supporter de...
Du sport en général, des jeunes qui pratiquent une activité en particulier. Je regrette qu’ils ne soient plus suffisamment dans la rue ou la cour d’école. Aujourd’hui, je trouve que les jeunes se déplacent moins bien, ont moins de coordination qu’à notre époque.

Votre plus grand adversaire?
Le chocolat. Je suis accro. Quand je jouais, je pouvais facilement éliminer. Aujourd’hui, c’est plus compliqué.

Au fait, le foot, vous aimez?
Oui, mais je le regarde de moins en moins. Les simulations m’énervent. Ça devient vraiment pénible.

Qui remportera la Coupe du monde?
La Belgique. Mais elle n’a encore jamais répondu aux attentes.

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