Dominique Werlen l’avoue d’autant plus volontiers qu’il n’en garde aucune frustration. Plus jeune, il était bien meilleur footballeur que lutteur. Au point qu’il esquive tout rappel de sa carrière dans la sciure pour disserter, plus facilement, de ses années sur les terrains verts. «Disons que j’ai simplement taquiné ce sport, rigole-t-il. J’ai adoré me rendre au local de lutte à Sierre. Mais je préfère de loin diriger. On dit qu’être président d’un club de foot, ce n’est que des emmerdes. La lutte, c’est tout le contraire. Ce n’est que du bonheur.»
Après ses années de jeune, et modeste, lutteur, le Grônard avait donc pris ses distances avec cette discipline pour se consacrer au football. C’est son fils, Kevin, qui l’a ramené vers les ronds de sciure. «Il a lutté à Bramois. J’ai replongé à ce moment-là. J’ai commencé par entrer dans le comité avant d’assumer la présidence. Très vite,...