Luca Aerni, après la médaille mondiale, vous voici ValaiStar du mois de février. Vous enchaînez les récompenses.
Effectivement, ce sont jusqu’ici mes deux plus beaux titres (rires).
Silvan Zurbriggen racontait récemment qu’il avait pris conscience de la portée de ses médailles mondiale et olympique qu’une fois sa carrière terminée. Vous-même, avez-vous déjà réalisé?
Tous les jours un peu plus, mais je comprends le sentiment de Silvan. Lorsque l’on est athlète, on est directement focalisé sur le prochain objectif. Je pense que je me rendrais vraiment compte de ce qu’il s’est passé à Saint-Moritz une fois que j’aurais également arrêté.
Plus jeune devant votre télévision, quels étaient vos modèles?
Didier Cuche d’abord. J’étais impressionné par sa manière de skier, de jouer avec le terrain, de savoir où passer. Et de Jean-Baptiste Grange, ensuite, qui semblait danser entre les piquets de slalom. Maintenant, je profite de concourir contre lui. Un jour on regarde vers le haut, puis on se retrouve en compétition contre ces gars, puis on arrive à les battre de temps en temps. C’est juste extraordinaire.
Retrouvez l'interview complète de Luca Aerni dans nos éditions papier et numérique du lundi 13 mars 2017.