Derrière le masque du mécène

C’est au Maroc qu’il est parti se ressourcer. Dans le pays de son enfance, entre Marrakech et Casablanca. C’est en famille que Daniel Salzmann a pris et du recul et des forces. La nouvelle de la suspension d’activité de la Fondation Arnaud vendredi dernier a secoué le monde de l’art, les habitants du Haut-Plateau et lui-même. L’homme d’affaires et gendre de Pierre Arnaud portait et incarnait ce musée depuis sa création en 2013. Devoir annoncer la cessation de l’activité du centre d’art de Lens pour la fin du mois de mai et l’annulation des expositions a beaucoup affecté celui que ses proches décrivent comme quelqu’un ne supportant pas l’échec. «J’ai passé cinq jours très difficiles. Aujourd’hui, ça va mieux.» Au téléphone, la voix est claire. Presque enjouée. «Un avenir se dessine pour la Fondation Arnaud. Une solution solide et sérieuse. J’ai plus que bon espoir.» Daniel Salzmann dit avoir...