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Coronavirus: pour le médecin et historien Vincent Barras «on peut espérer ne pas compter des millions de victimes comme il y a cent ans»

A la fois médecin et historien, le Valaisan Vincent Barras est la personne toute trouvée pour jeter un œil sur les pandémies qui nous ont frappées. Avant de s’exprimer lors d’une conférence virtuelle, il répond à nos questions.

14 avr. 2020, 18:00
Le médecin et historien valaisan Vincent Barras s'exprimera jeudi soir sur les pandémies qui ont frappé l'humanité, lors d'un carnotzet scientifique virtuel.

A l’occasion du premier carnotzet scientifique organisé en ligne, coronavirus oblige, Vincent Barras effectuera ce jeudi 16 avril à 20 h 30 un tour d’horizon des grandes épidémies qui ont marqué notre histoire, avant d’échanger avec son auditoire (inscription obligatoire sur neurhone.ch). Avant ce rendez-vous, cet historien et médecin valaisan a répondu aux questions du «Nouvelliste».

Vincent Barras, a-t-on raison de comparer la pandémie actuelle à la grippe espagnole de 1918-1919?

A ce stade, une des différences, c’est le nombre de morts: à l’époque, 25 000 morts en Suisse, dont des milliers en Valais et entre 50 et 100 millions dans le monde.

Grâce aux stratégies mises en place dans la seconde partie du XXe siècle, peut-on garantir que nous éviterons, avec cette pandémie mais aussi les futures, des dizaines de millions de morts comme avec la grippe espagnole?

Normalement cette fois, on peut espérer ne pas compter des...

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