«Lorsque l’on voit l’ampleur de l’avalanche, on comprend rapidement que l’instant est grave.» Ces mots sont ceux de Martial et Stéphane, deux skieurs Lausannois venus passer quelques jours à Crans-Montana. Nous les rencontrons alors qu’ils viennent d’ôter leurs skis, au fond de la télécabine des Violettes. «On a vécu une mauvaise journée.»
Mardi après-midi, sur le coup des 14h20, ils s’apprêtent à entamer le dernier bout de la piste de la Plaine Morte, lorsqu’ils voient se déclencher, sous leurs yeux, une impressionnante coulée de neige. «Nous étions à une centaine de mètres. L’avalanche est partie du sommet de la paroi qui longe la piste. C’était gros», lâche Stéphane. «Arrivée au fond de la paroi, la coulée est remontée jusqu’au niveau de la piste, sur laquelle il y avait évidemment des...