Le Tribunal de Sierre s'est penché mercredi sur un conflit de longue date entre différentes personnalités actives dans les affaires sur le Haut-Plateau, notamment dans le milieu immobilier. Au menu des amabilités échangées, le juge Florence Troillet avait le choix : diffamation, menaces, tentative d’extorsion et de chantage, mais aussi violence ou menace contre policiers. Sur le banc des accusés, on trouve un couple bling-bling du Haut-Plateau, tous deux agents immobiliers, mais aussi un autre représentant de la profession avec qui c’est la guerre. Un conflit qui trouve sa source dans une promotion immobilière sur la commune de Chermignon. Le couple reproche au troisième protagoniste de l’avoir évincé de l’affaire, le privant d’une commission sur les ventes. Depuis, sur le plan civil, le Tribunal fédéral a donné tort au couple sur ce point.
Mais à l’époque de faits, le couple aurait fait savoir de curieuse façon à l’intéressé qu’il veut récupérer cet argent. «Nous avons d’autres méthodes que celles judiciaires pour te faire payer ce que tu nous dois», lance en 2006 l’épouse. Le Ministère public, représenté par Catherine de Roten, a requis respectivement 45 et 35 jours-amende à 80 francs chacun contre l’époux et l’épouse, laissant le tribunal se pencher seul sur le cas du troisième accusé. La défense a plaidé l’acquittement.
Tous les détails de l’affaire dans notre édition du 31 octobre.