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Le sourire fatigué

Comme beaucoup d'autres amateurs, les Salamin ont beaucoup souffert sur le parcours. Ils gardent malgré tout des souvenirs plein la tête.

23 août 2010, 05:03

«Le Pas-de-Lona est incroyable. Les gens gueulent, ça te porte.» Pour sa première participation au Grand Raid, Tristan, bientôt 15 ans, n'a pas été déçu. «Avec le prénom inscrit sur le cadre du vélo, les gens nous encouragent comme s'ils nous connaissaient», ajoute-t-il encore tout excité. A ses côtés, Marc, le père, et Elliot, le grand frère, sont nettement moins loquaces. Visages marqués, maquillages de boue et lèvres sèches, ils portent encore les séquelles d'un effort tout juste achevé. «J'ai eu des crampes depuis la moitié du Pas-de-Lona», raconte Marc Salamin. Comble de malchance, l'ambulancier de Grimentz a même été victime d'une crevaison, «à la hauteur de l'alpage de Moiry».

Papa devant

Des aléas qui ne l'ont toutefois pas empêché de prendre le meilleur sur l'aîné de ses deux fils. «Une fois ma course terminée, j'entends «arrivée d'Elliot Salamin». Je me demande où il est et l'on me dit qu'il...

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