" L'histoire est plus rusée qu'on ne le pense et dément parfois les prévisions les plus subtiles." Philippe Bender a le pronostic docte. Il a la mémoire des chiffres, des dates et des pourcentages, mais il sait que l'arithmétique ne suffit pas lorsqu'on parle d'avenir. "Il faudra compter avec le contexte international et le trend des partis au niveau suisse" , dit l'historien PLR et supercalculateur en chef de sa famille politique. Il fait partie de ceux qui, alors que les électeurs n'ont pas encore terminé de déguster le rôti du dimanche, peuvent déjà pressentir l'issue d'un scrutin. De même, chaque parti a son prévisionniste en chef. Celui qui a la mémoire des résultats, qui sent le vent tourner ou non, qui connaît le Valais en pourcentage et en nombre. Et chacun a sa méthode.
Des maths et de l'instinct
"C'est une histoire de mathématiques mais aussi et surtout d'instinct"...