Christian Constantin, vos premières impressions …
Le 25 février avant de jouer contre Vaduz, je suis dernier du championnat. On est dans la gonfle et le 7 juin, on est dans les poules de coupe d’Europe. On a fait un fantastique printemps. C’est la beauté du sport. L’important, c’est que quand tu as mis un genou par terre, il ne faut pas mettre le deuxième. Tu dois te relever et avancer.
Ça veut dire que vous allez continuer avec la même équipe ?
L’équipe, elle est bien en place, bien faite. Mais elle doit être compléter et grandir. Elle a de la marge de progression.
Vous dites que l’équipe doit grandir, qu’est-ce que vous entendez exactement ?
Maintenant, on est en coupe d’Europe. Avec ça, on a de nouveaux adversaires, des matches plus serrés. Il faut avoir une meilleure présence en championnat. On a bien joué les 18 derniers matchs, mais il faut revenir dans le cycle des 36 matchs. C’est une équipe jeune, donc elle doit gagner de l’expérience. Pour ça, des joueurs comme Edimilson Fernandes qui, à 18 ans, joue une finale, marque un but et se situe à ce niveau-là, il ne peut qu’avancer. Il a déjà placé sa barre à un certain niveau, il sait qu’en travaillant, il peut faire une très belle carrière, comme d’autres joueurs chez moi d’ailleurs.
Est-ce que vous aviez pensé à un scénario aussi parfait que celui d’aujourd’hui ?
C’était mon pronostic, 3 à 0.
Le FC Sion arrive à compléter le tableau: 13 étoiles sur le drapeau, 13 participations à la finale, 13 victoires ?
Je voulais amener une 13e coupe en Valais, mais je ne pensais pas le réussir en 13 finales.
La mission de Christian Constantin au FC Sion est-elle terminée ?
Non, on a fait un bond en avant, mais je vais trouver de nouveaux objectifs. Ce qui est sûr, c’est que je peux tirer un vrai bilan : c’est mon 8e trophé nationale; ma 15e participation à la coupe et je suis allé la chercher 7 fois; j’ai participé à 9 demi-finale; j'ai réussi un doublé et une ascension. Ce serait bête de démonter tout ça, mais il faut repartir vers de nouvelles aventures.
La présence de plus de 15'000 Valaisans dans le stade, plus que les Bâlois, ça a aussi aidé non ?
On ne peut que dire merci à ces fans, mais il faut qu’ils reviennent à Tourbillon. Car avant de servir le dessert, il y a un travail préparatoire.