Lundi, c’est le printemps. Le symbole de la renaissance. Il y a un an, ce symbole a été mis à mal. La Suisse était confinée, se repliait sur elle-même. La pandémie frappait notre pays. Un an déjà que chacun vit avec le coronavirus, cette épée de Damoclès sanitaire qui peut tomber à tout moment sur nos têtes. Un an, ça permet de prendre un léger recul. Qu’a-t-on appris?
On a appris la signification du mot solidarité.
On a appris à connaître le rôle et l’importance des soignants. On a découvert leurs conditions de travail difficiles, mais aussi leur endurance et leur désir de toujours accomplir leur mission au plus près de leur conscience.
On a appris à protéger (surprotéger?) nos aînés en leur trouvant un nouveau nom: personnes à risque. On a peut-être oublié qu’ils avaient simplement envie de bien vivre au crépuscule de leur existence.
On apprend aujourd’hui que...