Sous le soleil radieux de Nax, Diane Tell a reçu, jeudi après-midi, la presse dans le fameux Cube 365 du Bicentenaire. Une bonne occasion d’annoncer qu’elle avait entrepris des démarches pour s’établir en Valais. «Je voulais trouver un endroit dans la nature pour écrire et composer. J’ai loué une maison Minergie à Ayent, et je m’y sens bien», a-t-elle expliqué avant de chanter deux de ses titres en s’accompagnant à la guitare.
Diane Tell a aussi l’intention d’enregistrer son prochain album en Valais, où la nature devrait l’inspirer. «A Paris, durant plusieurs années, je n’ai rien écrit. Il y a 28 ans, j’ai déménagé à Biarritz, dans le sud de la France et on m’a prédit que ma carrière serait terminée, car un artiste devait écrire en ville. Je ne suis pas du tout d’accord avec ça!»
Une association de partage
La musicienne québécoise va également créer en Valais une Fondation appelée FANA (Fondation pour l’Art, la Nature et l’Architecture). Avec cette association, elle voudrait ouvrir des portes aux artistes, d’ici et d’ailleurs, afin qu’ils puissent échanger et créer dans la nature, en profitant pour se ressourcer dans les montagnes. «Je n’avais pas envie d’installer cette fondation à Paris, Montréal ou Genève. Mais ici, en Valais, en pleine nature.»
Notre rencontre avec Diane Tell est à découvrir dans nos éditions payantes de vendredi.