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Aline Chappuis inaugure le Balcon du Ciel à Nax

En compagnie de Francis Lalanne, le chanteuse valaisanne participe à la soirée de lancement de la saison estivale du Balcon du Ciel, anciennement Forum Mont-Noble, dans une programmation assurée par la Compagnie Interface.

08 juin 2016, 17:13
Aline Chappuis explore son lien avec les différents éléments sur un nouvel album gorgé de symbolique.

«Je rêvais depuis des années de jouer dans ce théâtre...» C’était presque une évidence pour Aline Chappuis. Elle qui avait conçu son dernier spectacle dans une scénographie sylvestre faite de projections végétales aura le loisir de contempler la nature verdoyante de Nax tout en chantant, lors de la soirée de baptême du Balcon du Ciel. Ce samedi à Nax, elle présente son deuxième album«A perdre haleine», témoin live de cette création montée au Théâtre Interface en mars 2015. «Je fais un peu tout à l’envers. D’abord le concert, ensuite l’album,» s’amuse-t-elle. 

Dans un habillage dépouillé, piano (Aude Follonier), saxophone (Jacky Perrin), le disque sonde, comme le premier effort «Un fil d’audace», l’intériorité féminine, mais sous un jour plus onirique, poétique, voire symbolique. «Je constate que, de plus en plus, cette dimension des symboles me questionne. Avec le recul, je constate que mes textes en sont remplis.» Les éléments, air, terre, eau, feu, inspirent ainsi la chanteuse, qui aspire à faire des concerts dans des lieux en lien avec la nature. Ce sera le cas de celui de Nax, puis le 17 septembre prochain de celui qu’elle donnera au Lac souterrain de Saint-Léonard. 

Assurée par André Pignat, directeur de la Compagnie Interface, la programmation de l'été se déclinera autour de quatre festivals, à raison d'un par mois. Cinéma, chanson, théâtre, contes, il y en aura pour tous les goûts. Surtout, le Balcon du Ciel souhaite apporter une réflexion de fond sur la montagne, sur son rôle social, touristique, économique. «Pour comprendre ce qu’apporte la montagne, il faut aller à Pékin, sourit André Pignat. On y est confronté à un brouillard de pollution, l’eau du robinet est jaune et on a du bruit constamment. Notre richesse ici, c’est l’air pur, l’eau pure, le silence...», explique André Pignat.

Retrouvez l'intégralité de cet article dans nos éditions papier et numérique de ce jeudi 9 juin.

 

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