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L'art de bâtir des ponts

En racontant dans son nouveau film la renaissance du hameau d'Ossona, Jacqueline Veuve poursuit son travail de transmission.

18 oct. 2008, 05:01

«J'aime mieux les gens que les comédiens.» Inutile de chercher beaucoup plus loin pourquoi la filmographie de Jacqueline Veuve ne comprend, sur cinquante ans de carrière, que deux fictions pour une soixantaine de documentaires. Les gens, les «vraies» gens, elle les filme comme personne. Parce qu'elle les aime. «Si l'on ne s'entend pas avec quelqu'un, il ne faut pas le filmer.»

La transmission est la grande affaire de la cinéaste vaudoise, la plus prolifique de Suisse. «Transmettre une manière de faire, de parler, une mani&eg...