«Trente-six victoires? Waouh, j’ai encore du boulot...» Théo Gmür prend connaissance du palmarès de Jacques Blanc, dix-sept fois champion de Suisse, quatre fois médaillé paralympique (or en slalom, argent en géant et en super-G à Albertville et argent en slalom à Innsbruck) et quatre fois champion du monde. «Certes, mais trois médailles d’or aux Jeux, je n’y suis pas arrivé, constate Jacques Blanc. Et tout ça à 21 ans. Moi qui ai récolté ces médailles à 38 ans, je suis très admiratif. J’avais cinq ans de compétition derrière moi alors que Théo n’est à ce niveau que depuis une année. Je sais ce que ça coûte en termes de sacrifices.»
Entre Théo Gmür et Jacques Blanc, deux champions valaisans, le feeling est immédiat. Les questions fusent. «Qu’est-ce qui est le plus difficile?» questionne l’Ayentôt. «C’est de redescendre sur terre, sourit le Nendard. Et de gérer le stress. Avant le géant,...