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Ardon, de fer et de feu

La seule fonderie de fer industrielle de Suisse romande se trouve à Ardon. Sous la raison sociale FASA-Fonderie et ateliers mécaniques d’Ardon SA, l’entreprise survit grâce à une gestion audacieuse.

07 sept. 2020, 11:30
Fin des années 70, pour faire perdurer l’entreprise, les frères Delaloye se sont lancés dans une politique d’investissements audacieuse.
En attendant les élections communales d’octobre
«Le Nouvelliste» vous propose quotidiennement pendant un mois de partir à la découverte des communes du Valais romand. A travers une histoire originale, l’origine du surnom de leurs habitants et aussi une fiche d’identité.

Lorsque les frères Delaloye, Jean-Pierre et Jacques-Bernard, deviennent actionnaires majoritaires de la fonderie de fer d’Ardon on ne leur prête guère d’avenir. Les installations sont vétustes, le marché en déclin.

Nous sommes en 1977, le premier choc pétrolier touche de plein fouet l’économie en général et la métallurgie en particulier. Selon les spécialistes de l’époque, la fonderie d’Ardon était l’une des premières de Suisse condamnées à disparaître.

C’était compter sans l’esprit d’entrepreneuriat des frères Delaloye. Pour faire perdurer l’entreprise, ils se lancent dans une politique d’investissements audacieuse. Ils se dotent de moyens de production plus modernes, plus performants et orientent la production vers la fabrication de produits en fonte à...

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