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Un röstigraben à l'africaine

08 août 2007, 18:20

De cet obstacle est née une interrogation: «Pour quelle raison l'école malienne parle-t-elle le français, qui représente une deuxième langue pour ses protagonistes?»

Hawa Keïta, enseignante et directrice d'école à Kati, non loin de Bamako, accorde une motivation principale à ce choix. «Le français permet de faciliter la communication entre les différents peuples du pays. Bambaras, Peuls, Sonraïs ou Sonikés, ils ont tous leur propre langage.» Cela ne va pas sans encombres. «Le français n'est pas la langue maternelle des enfants. A la fin de leur scolarité obligatoire, ils le maîtrisent. Mais il est difficile, dans les petits degrés, de les y initier. Les enseignants associent les gestes, les mimiques ou les objets concrets à leurs paroles, afin d'aider les élèves à la compréhension.»

Le parallèle avec l'enseignement de la deuxième langue en Suisse est ici inévitable. Combien de fois, à tort sûrement, le maître valaisan traduit-il en français une...

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