«On a pu ressentir au moins une centaine de répliques. La dernière s’est produite il y a deux minutes, juste avant que vous m’appeliez. On a fait un beau saut.» Au bout du fil, la voix de Laurent Glassey, dit «Gwad», peine par moments à se faire entendre. La connexion passe mal. Voilà plus de trente heures que le Nendard établi en Indonésie vit sans électricité.
Dimanche soir, un séisme de magnitude 6,9 secouait l’île de Lombok et le village de Senggigi, dans lequel Gwad a ouvert une auberge pour surfeurs en 2013. «L’épicentre était situé à une quarantaine de kilomètres. Le toit de notre établissement s’est effondré, les murs sont fissurés… nous avons presque tout perdu. Je suis traumatisé.»
Trois morts au village
Ce soir-là, il est 19 h 40 dans la station balnéaire lorsque le Nendard voit le sol trembler sous ses pieds. «Nous avions connu un premier...