Actuellement en Suisse, chaque semaine une boucherie ferme. Autant dire que la cession des PME, que ce soit à un héritier ou un tiers, préoccupe les maîtres bouchers valaisans.
Réunis hier à Steg, lors de leur réunion annuelle, ils ont pu entendre leur président évoquer cette toujours plus difficile relève à la tête des entreprises. Or, Michel Derivaz connaît bien le dossier, puisqu'il siège au comité de « Relève PME», une plate-forme romande de sensibilisation des patrons à ce problème de la transmission des entreprises.
Atouts valaisans
Selon lui, «pour le moment, en Valais, le problème s'avère être moins aigu. Le nombre de boucheries reste stable.» Le Chablaisien y voit deux raisons. «Tout d'abord, nos nombreuses vallées latérales, éloignées des grandes agglomérations et des grandes surfaces commerciales, favorisent les petits commerces de proximité. De plus, la force du Valais réside aussi dans la fabrication de produits du terroir, recherchés aussi...