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Pouvoir et pulsions: we need to talk about Kevin. La chronique de Jean-François Albelda

08 nov. 2020, 10:00
Jean-François Albelda, responsable Culture au "Nouvelliste".

Dans la série «House Of Cards», Kevin Spacey incarnait Frank Underwood, politicien sans scrupules qui se hissait au sommet du jeu de pouvoir pour devenir président des Etats-Unis. Incarnait, car hors fiction, le comédien s’est fait rattraper par de sombres affaires de harcèlement sexuel envers de jeunes, voire très jeunes, hommes. Huit accusations, des poursuites souvent prescrites ou abandonnées, mais pourtant pas d’échappatoire pour le génial et machiavélique Keyzer Söze de «Usual Suspects». Renvoi de la série, du film qu’il tournait pour Ridley Scott, discrédit public total.

C’est marrant quand même… Dans la vraie vie, le vrai président sortant des vrais Etats-Unis traîne derrière lui une trentaine d’accusations pour inconduite sexuelle, de préhension non consentie de félidés – la décence est sauve grâce à cette habile traduction. Il a aussi acheté le silence d’une ex-star du X à propos d’une orageuse relation adultérine. Et il était assez pote avec Jeffrey...

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