«Enfant turbulent, adolescent bordélique, étudiant peu assidu, punk de salon, cuisinier dans un institut psychiatrique, vide-poubelle dans une banque, archiviste dans une abbaye, employé de commerce équitable dans un hôpital, vidéaste amateur mais primé, président du Kremlin, programmateur pour un festival de films d’horreur, donneur de leçons à l’Union suisse des professionnels de l’immobilier, vendeur en multimédia, chroniqueur presse et radio, critique cinéma improvisé, caissier dans un centre commercial, courtier en immeuble, blogueur, écrivain, bédéiste…», voici Philippe Battaglia. Et il n’a que 38 ans.
Vous souvenez-vous de votre premier émoi artistique?
C’était «Le Bal des Vampires» de Roman Polanski. Depuis tout petit, j’ai aimé les monstres, le fantastique, les vampires, il y avait tout ce qui me plaisait à ce moment-là. Ce film est drôle, fantasque, vieillot, et puis, Sharon Tate qui prend son bain! Je l’avais enregistré sur une cassette VHS et regardé en boucle maintes fois. Mais un...