Ce mois-ci, je me permets de vous rédiger une chronique un peu plus personnelle, sans l’approche historique habituelle. Mais un voyage dans une république islamique a suscité de nombreux questionnements sur le port du voile que j’aimerai vous partager.
Loin de moi l’idée d’y apporter un éclairage religieux, sociologique ou historique, ce sera uniquement un ressenti de mon expérience personnelle.
Avant même de descendre de l’avion, j’ai dû couvrir mes cheveux. M’y étant préparée, cela a davantage été curieux qu’incommodant. Par contre, le lendemain, en quittant les zones climatisées, le port du voile a été nettement plus désagréable, d’autant plus que c’est tout l’habillement qui devait être modifié: pas de t-shirt en dessus du coude, ni de pantalon au-dessus du genou, blouse longue cachant les fesses et aucun centimètre de peau entre la poitrine et la tête ne devait être visible. Inutile de dire qu’avec 35 degrés, c’était plutôt pénible....