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Le Valais appelle Berne à payer aussi pour atteindre les objectifs

23 oct. 2016, 23:27 / Màj. le 24 oct. 2016 à 00:01
Saillon, le 6 juillet 2016



Des communes valaisannes désherbent sans utiliser le glyphosate soupçonné d'être cancérigène.

Nicolas Vouilloz qui essaie des mélanges naturels pour désherber.



Sacha Bittel/Le Nouvelliste

Ce sera difficile. C’est en gros la réponse qu’a donnée le Conseil d’Etat valaisan vendredi dans le cadre de la consultation fédérale concernant le plan d’action des produits phytosanitaires. Un plan ambitieux concocté à Berne par l’Office fédéral de l’agriculture et qui vise la réduction de 50% de l’utilisation des pesticides, herbicides et autres substances jugées à risque pour l’environnement et l’homme d’ici à dix ans.

Parmi les nombreuses mesures proposées dans ce plan d’attaque: l’utilisation de machines pour arracher les mauvaises herbes, des prescriptions plus sévères pour réduire l’écoulement des pesticides et des herbicides dans les rivières, de nouvelles formations ou encore un système de bonus-malus via les paiements directs aux paysans.

Frais pour les exploitants

Le gouvernement valaisan a formulé des remarques générales sur la difficulté à atteindre l’objectif de réduction de moitié des risques actuels posés par les produits phytosanitaires. Il s’est aussi inquiété des contrôles complémentaires...

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