Joël Robuchon, cuisinier du siècle, avait déjà rendu ses étoiles, victime du stress. Comme Alain Senderens. Comme Antoine Westermann. Olivier Roellinger en a fait de même, «pour raconter et partager (sa) cuisine autrement». A l’instar de Ferran Adria qui vient de tourner la page d’El Bulli, afin, nous a-t-il confié, «de communiquer (sa) cuisine différemment, comme une science et un art». En Suisse, pour des raisons diverses et complexes, on a enregistré coup sur coup les révérences d’un Pierroz, d’un Joris, et plus récemment d’un Rabaey et d’un Rochat. D’autres pourraient suivre dans quelques mois.
«Pas moi, sourit BernardRavet. Je note une hausse de fréquentation de18%depuis le début de l’année. Et je n’ai jamais été aussi bien dans mes baskets!» Façon de parler puisque ce jour-là, le gourou de l’Ermitage à Vufflens-le-Château trône au coin du feu avec ses béquilles.
Il vient d’être...