Logo, intitulé, contenu... Au jeu des sept erreurs, il n'y avait pas photo. La page Facebook "Canton du Valais" ressemblait en tout pixel à une page officielle. Sauf qu'en fait, elle était l'oeuvre d'un "cybersquatteur". Une usurpation d'identité qui a poussé le chef de l'information de l'Etat du Valais à demander au réseau social de supprimer la page en question. "Hormis la question du contenu, que je ne juge pas, nous avons constaté une utilisation abusive du logotype de l'Etat. Le problème est qu'il s'agit d'une marque déposée" , explique Bernard Reist. Cet argument a fait mouche auprès des dirigeants de Facebook: la page a été remplacée par une page communautaire, avec un contenu issu de l'encyclopédie en ligne Wikipédia.
L'internaute mystère, lui, ne risque rien. En Suisse, une usurpation d'identité numérique n'est pas punissable pénalement. Seules peuvent l'être les infractions qui s'y greffent, telles que la calomnie ou la...